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Marie Hortense
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En 1851, Philippe Vitali - jeune
"centralien" - débute sa carrière dans les chemins de fer au sein de
l'entreprise Basile Parent. Collaborateur entreprenant,
Philippe s'attache rapidement la sympathie de ce dernier.
Basile Parent, qui frise alors la cinquantaine, a fondé dans
son pays, la Belgique, un véritable empire industriel. Il créera d'ailleurs en
France, une des plus puissantes entreprises qui soit, dans la réalisation de
chemins de fer : la firme "Parent Schaken et Cie"
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Celle-ci, s'associant avec les établissements Cail,
produira plus de 700 locomotives "Crampton" qui sillonneront les voies de
France, de Russie ou d'Egypte. La firme qui deviendra à partir de 1865 la
"Fives-Lilles" (qui existe encore de nos jours), construira outre des
locomotives, des ponts et viaducs (plus de 800, dont le Pont de l'Europe à
Paris), des installations ferroviaires, tant en France (lignes du "Nord et
d'Orléans"), qu'en Italie, Espagne ou Russie (tel le "Chemin de fer de
Kiev à Balta" ) et jusqu'à la charpente métallique de l'exposition
universelle de 1867... Cette sympathie partagée vaut à Philippe
d'être fréquemment convié au château de Coubert (Seine et Marne) que
Basile Parent a acquit le 10 novembre 1851 pour la somme de
1.010.000 F (Il restera dans sa famille jusqu'au tout début du XX° siècle).
Philippe y rencontre la nièce de ce dernier. Marie
Hortense, née en 1835 au château
de Couillet (Belgique), est la fille de François Finet, industriel belge et
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de son épouse
Henriette Parent, soeur de Basile. Elle a
perdu son père alors qu'elle n'avait que 9 ans et vit depuis chez son oncle avec
sa mère. Son idylle avec Philippe aboutira bientôt à leur
mariage qui sera célébré le 11 juillet 1857 au château de Coubert. Ce mariage,
dont le XIX° siècle fut si fécond, consacre l'union de la grande industrie avec
l'aristocratie.
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Le domaine de
Coubert a appartenu durant plus de deux siècles à la Maison de Lhospital qui
donnera des maréchaux et des ducs, pour passer ensuite aux ducs de Schonberg (de
1675 à 1719), pour finir dans les mains du richissime financier Samuel Bernard,
puis de ses successeurs (de 1719 jusqu'à la révolution). Erigé en baronnie
(1594), puis en comté (1676), il sera confisqué par la république, puis récupéré
par cette famille. Le château du XV° siècle sera détruit en 1820 et remplacé par
le château actuel.
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Crédit photos :
Jean Ferlier - Archives privées - DR.
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Histoire
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