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Le château de la Villaumaire, façade
"sud" <Cliquez sur l'image pour voir la vue
aérienne>
Le château de la Villaumaire
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Fondée sur des bases
gallo-romaines (le vocable "Villaumaire" viendrait du latin "Villa
Majoris" qui signifie "ferme principale"
), l'on ne sait que peu de chose de la Villaumaire
avant le XIII° siècle. Tout au plus, croit-on qu’elle aurait été, entre le V° et le
VI° siècle, la demeure des gouverneurs du district du Véron pour le
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compte des Rois Mérovingiens. Au X° siècle, le Roi
Charles le simple donnera au chapitre de l'église de
Tours, un vaste domaine, incluant la Villaumaire. Cette donation, confirmée en
1157 par le Roi Louis VII, fera de la Villaumaire une possession de l’église
pendant près de cinq siècles. Ainsi, à partir du XIII°, l'Archevêque de Tours,
Jean de Faye, confie la justice de ce domaine à un magistrat ecclésiastique
portant le titre de "Maire" . A cette charge est dévolu l'usage du
château de la Villaumaire. Le château, tel qu'on le connaît aujourd'hui,
sera édifié avant 1448 par Martin Péquineau, Maître de l'Artillerie Royale
de Charles VII
dont la Cour est basée à Chinon. Il demeurera dans sa famille jusqu'en 1648.
Au XVI° siècle, Rabelais mentionnera à plusieurs reprises le château de
la Villaumaire dans ses oeuvres. Ainsi, il contera comment Grandgousier, père de Gargantua, s'allia
notamment au seigneur de la
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Villaumaire pour vaincre
Picrochole à la Roche Clermault. Il situera aussi au château de la
Villaumaire la demeure de Raminagrobis, poète et devin, père de la belle Bazoche, à
qui Panurge demanda de déchiffrer le mystérieux message de la sibylle de Panzoult.
En 1648, le château de la Villaumaire revient à Maurice d’Aubéri, fils d’un
ministre d’Henri IV et Louis XIII et demeura dans sa famille jusqu’en 1811. Il
passera, ensuite, aux familles Gault de la Galmandière (1811 à 1821), Levesque des
Varannes (1821 à 1881) qui le
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rénovera (transformation de la façade "sud" en façade principale,
rajout des deux tours du pavillon d’entrée, rajout de la tour de l’horloge sur
la façade "nord"...), Bois de Mouzilly (1881 à 1903), Liébault (1903 à 1923),
pour être acquis par la princesse de la Trémoille, veuve du vicomte de la
Rochefoucauld. A sa mort, en 1944, ses héritiers - le prince de Tonnay-Charente,
duc de Mortemart - la duchesse de Vivonne et ses enfants, le conserveront
quelques temps. Acquis, fin 1996, par le comte Vitali, prince de
Sant’Eusebio, le château fait l’objet d’une vaste campagne de
restauration.
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